

Christophe Castaner avait prévenu lundi que les évacuations allaient se poursuivre. Policiers et gendarmes sont intervenus dans plusieurs départements sur ordre des préfectures.
Des ronds-points occupés depuis des semaines par des gilets jaunes ont été évacués mardi en Bretagne, Bourgogne et Normandie, les opérations de démantèlement se poursuivant aussi dans le Sud-Ouest.
Selon des sources policières, les évacuations se font "au cas par cas" et sans calendrier. "C’est à l’appréciation des préfets en fonction de la situation locale", a ainsi expliqué l’une d’elles.
En Nouvelle-Aquitaine
En Gironde, les gendarmes sont intervenus mardi matin sur le rond-point de Césarée, à Gujan-Mestras, occupé depuis le 17 novembre par des gilets jaunes.
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Même chose à Saint-André-de-Cubzac pour le rond-point de la Garosse. Des agents techniques ont été appelés pour nettoyer les lieux et enlever carcasses de pneus, chariots de supermarchés et autres palettes.
À Samazan, dans le Lot-et-Garonne, le campement des gilets jaunes a été démonté sous l’œil désapprobateur de certains manifestants qui ont promis de revenir.
En Charente, une opération de gendarmerie a été menée lundi après-midi à La Rochefoucauld pour évacuer le giratoire près du magasin Leclerc. Les gilets jaunes encore présents – entre dix et douze personnes – ont quitté les lieux sans heurts. Les cabanes construites sur place ont été détruites.
À 7 heures mardi, des policiers sont aussi intervenus au rond-point de Locatoumat, dans la zone industrielle de l’Isle-d’Espagnac, près d’Angoulême. Le mouvement se concentre désormais sur le rond-point de Girac.
En Charente-Maritime, les gilets jaunes de Saintes ont été délogés dès samedi soir de quatre des cinq ronds-points occupés. Ils ont finalement opté pour une nouvelle forme d’action en s’installant dans les murs de l’ancien hôpital Saint-Louis, en cœur de ville
Dans les Côtes-d’Armor, gendarmes et policiers ont procédé à trois évacuations à Lannion, une à Quévert, près de Dinan, une à Guingamp et une à Saint-Brieuc.
"Il est hors de question qu’on lâche, aujourd’hui. Ce qu’ils font, ça ne fait que renforcer la colère", a déclaré Tristan Lozach, un des gilets jaunes de Saint-Brieuc, en se disant prêt à passer Noël sur un rond-point. "Du bois pour construire des cabanes, c’est pas ça qui manque", a-t-il ajouté. En réponse à cette évacuation, quelques gilets jaunes ont ensuite tenté de bloquer la RN12 en direction de Rennes, provoquant d’importants bouchons, avant l’intervention de la police.
Dans le Finistère, le rond-point de Troyalac’h, près de Quimper, a également été évacué "sans difficulté", selon la préfecture. "La présence persistante de manifestants sur ce rond-point posait d’évidents problèmes de sécurité", a-t-elle souligné dans un communiqué.
Dans le Morbihan, le préfet a demandé mardi midi aux gilets jaunes de "cesser leurs actions et d’évacuer (…) les sites encore occupés dans le département", dans un communiqué.
En Bourgogne-Franche-Comté
En Saône-et-Loire, dans l’ancienne région Bourgogne, plusieurs "baraquements illégalement installés" ont été démantelés dans la nuit de lundi à mardi. "Une vingtaine de gilets jaunes sont descendus, ça hurlait un peu" mais ça s’est fait dans le calme et sans résistance, a raconté Pierre-Gaël Laveder, un gilet jaune de l’échangeur de Magny, à Montceau-les-Mines.
Une dizaine de personnes étaient déjà présentes mardi matin pour "refaire un camp mais juste à base de planches et de bois", selon lui. "C’est pas malin du tout ce qu’il fait Macron. Ils nous font ça juste avant les fêtes de Noël, alors que justement on se demandait comment on allait s’organiser pour cette période", a commenté Pierre-Gaël Laveder.
À Mâcon, une cabane a été incendiée lors de l’évacuation, un incident "d’autant plus grave qu’une conduite de gaz passe à proximité" selon le préfet de Saône-et-Loire, qui ajoute "les auteurs de cet incendie criminel ainsi que ceux qui leur ont apporté les matériaux seront recherchés activement".
En Normandie
En Normandie, le rond-point des vaches près de Rouen a été évacué une nouvelle fois mardi matin, après déjà plusieurs évacuations depuis le début du mouvement.
"Quand un rond-point commence à avoir dessus des combustibles en grande quantité, des cabanes c’est dangereux", a expliqué la préfecture de Seine-Maritime.
Révolution de l’Europe ? Les gilets jaunes suédois s’unissent pour protester contre le pacte des Nations Unies sur les migrations et l’élite politique

Vidéo entière de l'affrontement des Gilets Jaunes et Police a Paris le 22.12.2018
Les médias qui ont amputé le début de la scène
À Noël, on ne sera pas devant notre dinde". Une cinquantaine de gilets jaunes régulent la circulation sur la RN113,. Ils sont là depuis les premiers jours de rassemblement et comptent passer Noël ici

L'Etat français va injecter 10,5 milliards d'euros dans six grandes banques
Christine Lagarde a fait cette annonce lundi soir. Les six plus grandes banques françaises doivent bénéficier de ces fonds afin de financer suffisamment l'économie et se placer au niveau de leurs concurrents européens.
Alors les illettrés les gueux les sans-dents vous ne savez pas lire alors voilà une petite vidéo pour mieux vous faire comprendre la réalité des choses Macron vous la mise de travers ou plutôt nous la mise de travers à nous tous et c'est que le début.
Macron a dit aux Français droit dans les yeux : « Le salaire d'un travailleur au SMIC augmentera de 100€ par mois dès 2019 » et ce n'est pas ce qui va se passer. Et ça, les Français ne peuvent pas le comprendre."
Ça chauffe pour La République en Marche, qui se retrouve obligée d'assumer et d'avouer les mensonges du Président, comme nous l'explique Serge Faubert dans ce nouvel épisode d'Un P'tit Coup de Bourbon !

« IL Y A LA VOLONTÉ QUE LES COLLÈGUES SE LÂCHENT »
Vendredi, 7 Décembre, 2018
Le mouvement des gilets jaunes ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme Martin, CRS, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade.
Martin (1) est CRS depuis de nombreuses années. Des manifestations et des interventions parfois violentes, il en a connu un nombre incalculable. Malgré des conditions de travail difficiles et des doutes occasionnels, il a toujours appliqué les directives avec discipline et obéissance, comme le veut la profession. Mais la réponse policière aux manifestations de ces dernières semaines ordonnée par le ministère de l’Intérieur l’a tellement écœuré qu’il a préféré se mettre en arrêt maladie pour ne plus cautionner cette répression aveugle. « Je ne me voyais pas taper sur des gens qui n’ont rien fait. L’usage de la force est censé être proportionné. Même si ce terme est subjectif, ça veut dire qu’on n’a pas le droit de tout faire. Or, quand on nous dit de gazer sans sommation des lycéens qui manifestent pacifiquement, c’est un ordre illégal. Dans le mouvement des gilets jaunes, ce ne sont plus des groupes de casseurs bien identifiés qu’on a en face de nous, c’est le peuple : des gens qui ont un réel combat ou même qui se retrouvent en situation de légitime défense face à la police », s’insurge-t-il.
« On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même violence sociale... »
D’après lui, il y a une réelle volonté politique de jeter de l’huile sur le feu. « Quand on voit dans les comptes rendus opérationnels le nombre de lacrymos ou de Flash-Ball utilisés, on est à des niveaux exceptionnels, alors qu’on a vécu des manifestations beaucoup plus dangereuses pour nous où on avait interdiction d’utiliser les lanceurs de balles de défense (nom officiel du Flash-Ball – NDLR) », affirme-t-il. « Et ça, ce sont des décisions qui viennent du ministère de l’Intérieur », souligne-t-il. En parallèle, « aucune consigne de mesure n’est donnée aux CRS, contrairement à d’autres manifestations où on nous met la pression. Là, il y a une volonté que les collègues se lâchent », estime-t-il. D’autant que l’état physique des fonctionnaires de police n’arrange pas vraiment les choses. « Quand on doit se lever à 2 heures du matin pour rejoindre sa compagnie à 3 heures et être sur les Champs-Élysées de 7 heures du matin à 22 heures, c’est sûr qu’on est épuisé et qu’on n’a plus le même discernement ni le même self-control », rappelle-t-il.
Et ce n’est pas la prime promise par Emmanuel Macron qui suffira à apaiser les tensions. « Tous les collègues auxquels j’en ai parlé se sont sentis insultés. On l’a ressenti comme si c’était un susucre qu’on nous donnait pour qu’on ferme notre gueule et qu’on aille faire le sale boulot », lâche-t-il. D’après lui, le mouvement des gilets jaunes a fait naître des débats inédits dans sa compagnie. « Certains taperaient sur père et mère si on leur en donnait l’ordre. Mais il y a une vraie crise existentielle pour d’autres. On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même violence sociale en termes de salaire, et on est doublement victimes de l’autoritarisme de l’État parce qu’en plus c’est notre patron et qu’on est muselés », souligne le fonctionnaire, qui a observé plusieurs arrêts maladie dans sa compagnie ces derniers jours. « Il ne manque pas grand-chose pour que les flics refusent de retourner en manif la prochaine fois », estime-t-il.
Concernant le revirement annoncé dans la stratégie de maintien de l’ordre mise en place par la préfecture de police de Paris – d’un dispositif plus statique samedi dernier à celui prévu comme plus mobile et offensif pour ce samedi –, Martin estime qu’il s’agit là d’une « décision politique habituelle ». « C’est ce qui a été fait lors des dernières manifestations contre la loi travail ou le 1er Mai : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire, et la fois d’après on y va fort parce que l’opinion publique attend une réaction de répression policière. »
(1) Le prénom a été modifié.

Un premier bilan des gagnants et des perdants au sein d’un monde politique percuté par le mouvement des gilets jaunes.
AFP AVANT-PREMIÈRE
La crise des Gilets jaunes, l’une des plus graves qu’ait eu à affronter la 5e République, n’est sans doute pas terminée. Mais elle a déjà rebattu les cartes, et il est possible de dresser un premier bilan des gagnants et des perdants au sein d’un monde politique lui aussi percuté de plein fouet par ce mouvement inédit.
Les gagnants
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Marine Le Pen
CRÉDIT PHOTO : AFP
Les premiers sondages, en tout cas ceux pour les Européennes, montrent qu’elle est la seule (avec Nicolas Dupont-Aignan) à tirer les marrons du feu. Pas étonnant quand on sait que les profils sociologiques des gilets jauneset ceux des électeurs du RN sont souvent très semblables, même si l’on aurait tort de confondre les uns et les autres. Après avoir appelé les deux premiers samedis à manifester sur les Champs-Élysées, la présidente du RN n’a pas eu besoin d’en rajouter. Elle a considéré que les…
Dans le Nord, une trentaine de "gilets jaunes" ont fêté lundi soir Noël avec "leur deuxième famille" sur un rond-point.
"C’est un Noël comme à la maison" : à Somain, dans le Nord, une trentaine de "gilets jaunes" ont fêté lundi soir Noël avec "leur deuxième famille" sur un rond-point où un prêtre devait célébrer la messe de minuit. Oeufs mimosa, toasts au foie gras, chapons et bûches pâtissières… "si on fêtait Noël chez nous, on n’aurait même pas ça", sourit Xavier, 44 ans, en levant son verre.
Fêter Noël ici, "c’était obligé"
Depuis le 17 novembre, la plupart militent chaque jour sur ce rond-point de Somain, ville communiste de quelque 13.000 habitants où des "gilets jaunes" se relaient jour et nuit. Ils y ont même construit une petite cabane en bois et planté un sapin de Noël "pour l’occasion".
Pour Christine, 51 ans, fêter Noël ici, "c’était obligé". "Au début, on manifestait pour protester contre le prix de l’essence, puis on est devenu amis, on s’est dit "on n’est pas tout seul", raconte-t-elle, assise au milieu du rond-point, drapeau français dans une main, amuse-bouche dans l’autre.
"Au départ, je ne connaissais personne, mais nous sommes devenus une famille, c’est la seule chose que Macron a réussi à faire de bien"
"Ce qui nous rassemble, c’est qu’on en a marre de galérer", résume Alexandre, ouvrier de 38 ans, venu avec sa femme et ses deux enfants. Souvent, des automobilistes klaxonnent au passage, en guise de soutien. "Joyeux Noël !", crient certains.

"On est encore aimé, malgré les critiques !", s’enthousiasme Christian, militant de 57 ans, guirlande de Noël en bretelles. "Des passants nous ont même distribué des pâtisseries, des boissons, des chips…", ajoute Emmanuelle, 38 ans. "Au départ, je ne connaissais personne, mais nous sommes devenus une famille, c’est la seule chose que Macron a réussi à faire de bien: nous rassembler, resserrer les liens entre les gens", pense Christopher Damiens.
Derrière lui, un panneau publicitaire est tagué "Macron dégage"."Plus il tapera sur les gens, plus y aura de monde ici et plus nous serons soudés !", lance le manifestant, casquette grise vissée sur la tête.
"L’autre, il mange du caviar avec les soldats"
"L’autre, il mange du caviar avec les soldats, il devrait venir voir son peuple, nous écouter !", s’emporte à ses côtés Jean-Luc Leclerc, cariste à la retraite, dans une allusion au réveillon de Noël, ce week-end, du président Emmanuel Macron au Tchad avec un millier de militaires français de l’opération Barkhane.
"Moi, j’avais vraiment envie de faire Noël ici, avec mes camarades de combat, car entre nous est née une amitié sincère", ajoute le retraité. Puis note: "Les ronds-points remplacent les petits cafés qui existaient dans le temps, on retrouve une solidarité et on quitte le métro-boulot-dodo".


Alain 48 ans, poissonnier, a tenu à passer après le boulot, "par solidarité". Et ajoute : "de toute manière, je n’avais rien de prévu ce soir". Pour Laurent, les "gilets jaunes" sont "sa deuxième famille"; c’était donc "normal" de "fêter Noël ici". "On a pris l’habitude de se voir chaque jour depuis un mois, on parle de tout et de rien, on se marre bien", dit-il, agitant un drapeau bleu-blanc-rouge à côté d’un poêle artisanal. Il est venu avec Kévin, son fils de 19 ans en CAP paysagiste: "A la maison, je m’ennuie, je préférais fêter Noël ici, il y a une bonne ambiance, c’est convivial", témoigne le jeune homme qui tient une pancarte "Klaxonnez s’il vous plaît".
"J’espérais tant qu’un mouvement comme celui-là émerge. Ici, on s’entraide, on n’est pas dans la société individualiste", se réjouit de son côté Thérèse, 61 ans. "Même en ne connaissant personne, je discute beaucoup, avec tout le monde, ici", poursuit l’infirmière.
Le prêtre Joseph Nurchi, gilet jaune sur le dos, est déjà là. Il a programmé de célébrer la messe à minuit. "L’Église est du côté des perdants", lance-t-il aux militants. A côté de l’autel improvisé, il assure: "Je voulais être ce soir au côté des plus fragiles, c’est une révolte qui m’a touchée".
Violances Policières
le 24/12/2018 à Bordeaux
Actu du 26 Décembre 2018
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Gilets jaunes, la contagion : Belgique, Bulgarie, Allemagne s’y mettent ! Anti-K
La Dépeche du jeudi 27 décembre, 13:15, Saint Jean
Le figaro du jeudi 27 décembre, 13:15, Saint Jean
RTL du jeudi 27 décembre, 13:15, Saint Jean
La Nouvelle Republique du vendredi 28 Decembre 2018
"LES PUISSANTS ONT PEUR, ET ILS ONT SUREMENT RAISON"
"Les mesures prises par Macron sont un démenti de leurs croyances personnelles, pour les gilets jaunes, ce n'est pas assez, mais avec 10 milliards de dépenses en plus, ils se sont ridiculisés à leurs propres yeux. Ils ont eu la peur de leur vie, et cette peur ne les lâchera plus"
Déjà supprimée une fois! Les forces de l'ordre en civils. Ils sont payé pour foutre la merde et casser, démasqué en direct.
Nimes les gilets jaunes envahissent le parking du commissariat pour protester contre les violences policières
GILETS JAUNE: la « contagion » a atteint 22 PAYS dans le Monde!! Le SILENCE médiatique est assourdissant…
Les Médias français se gardent bien d’aborder ce sujet: le mouvement des « Gilets Jaunes » s’exporte partout dans le monde: en Europe, en Afrique, en Amérique, en Asie… Pour contrer ce silence médiatique, je vous propose donc un « tour du monde des Gilets Jaunes »…
Au Canada, les Gilets Jaunes de l’ Alberta et des provinces de la Saskatchewan protestent contre la taxe gouvernementale sur le carbone et contre la signature récente d’un pacte sur la migration (Source: CTV News)
A Taïwan, la Ligue pour la réforme fiscale et juridique (qui milite depuis décembre 2016 pour obtenir une justice fiscale), a organisé une marche de Gilets Jaunes le 19 décembre. A Taipei (capitale de Taïwan), plus de 10 000 manifestants ont répondu à l’appel
(Source: Taïwan News)
En Bulgarie, les manifestants antigouvernementaux ont commencé à porter des gilets jaunes dès le 16 novembre (Source: LCI)
En Croatie, le 15 décembre 2018, des Gilets Jaunes ont manifesté à Zagreb , Pula et Rijeka (Source: Index.hr)
En Égypte, un avocat a été arrêté pendant 15 jours après avoir publié une photo de lui-même vêtu d’un Gilet Jaune pour soutenir les manifestations en France (Source: Jerusalem Post). La vente de Gilets Jaunes a même été interdite en Egypte!! (Source: The Guardian)
En Allemagne, les Gilets Jaunes manifestent devant la porte de Brandebourg et à Munich (Source: Spiegel)
En Hongrie, des milliers de Gilets Jaunes protestent contre le gouvernement Orban dans les rues de Budapest (Source: Le Monde)
En Irak, le 5 décembre, des Gilets Jaunes ont manifesté à Bassorah pour obtenir davantage de possibilités d’emploi et de meilleurs services publics. Le gouvernement a tiré sur les manifestants à balles réelles (Source: NBC News)
En Israël, les incertitudes économiques et la corruption ont conduit à un rassemblement de Gilets Jaunes à Tel Aviv le 14 décembre (Source: Jerusalem Post)
En Italie, la manifestation des Gilets Jaunes a inspiré un mouvement pro-gouvernemental mais anti-Européen: « Nous sommes inspirés par les Gilets Jaunes français , mais nous sommes motivés par d’autres questions. Contrairement aux Français, nous soutenons notre gouvernement. Nous protestons contre l’Europe. Nous voulons que l’Europe n’interfère plus avec la politique italienne. » (Source: The Guardian)
En Jordanie, des manifestants jordaniens critiquant la situation économique dans le pays ont commencé à endosser des Gilets Jaunes alors que les manifestations se propageaient à l’extérieur de la capitale (Source: The National)
Aux Pays-Bas, le 1er décembre, des Gilets Jaunes ont manifesté dans des villes néerlandaises. De nouvelles manifestations ont eu lieu le 8 décembre, au cours desquelles des manifestants pacifiques ont traversé Rotterdam (Source: NL Times)
Au Pakistan, des centaines d’ingénieurs ont organisé une journée de protestation à Lahore avec des Gilets Jaunes (Source: Pakistan Today)
En Pologne, le 12 décembre, un groupe d’agriculteurs a bloqué l’autoroute A2
à 30 kilomètres de Varsovie, réclamant une indemnisation pour les porcs qu’ils étaient obligés d’abattre (en raison de la peste porcins africaine) et protestant contre l’importation de produits agricoles ukrainiens non étiquetés par rapport à leur pays d’origine. Le ministre de l’Agriculture, Jan Krzysztof Ardanowski, a rencontré les manifestants pour leur expliquer que le gouvernement allait satisfaire toutes leurs revendications (Source: New York Times)
Au Portugal, le 21 décembre 2018, un rassemblement de Gilets Jaunes a été organisé sous le slogan « Vamos Parar Portugal », ce qui se traduit approximativement par « Arrêtons le Portugal » (Source: Euronews)
En Russie, le 23 décembre 2018, des manifestants portaient des Gilets Jaunes lors d’un rassemblement contre l’augmentation des frais de stationnement à Moscou (Source: Kommersant)
En Serbie, une organisation de défense des droits civils « Združena akcija Krov nad glavom » (traduction: action combinée, un toit sur la tête) a commencé à utiliser des Gilets Jaunes dans le cadre de ses manifestations pour s’opposer à l’expulsion d’un habitant du district de Mirijevo à Belgrade et pour faire preuve de solidarité et d’une cause commune avec le mouvement des Gilets Jaunes français (Source: N1 Info)
En Tunisie, un groupe dérivé, les Gilets Rouges , est apparu sur Facebook, appelant à des manifestations contre la situation économique du pays (Source: Independent)
Le symbole a également été utilisé par des manifestants au Royaume-Uni, en Suède et en Grèce (Source: BBC)
En Belgique, le mouvement « Gilets Jaunes » est très actif depuis 1 mois.
La police anti-émeute à Bruxelles a été la cible de billes de billard et de pavés le 30 novembre. Elle a riposté avec des canons à eau. 60 arrestations ont été effectuées pour trouble à l’ordre public (Source)
Plusieurs dépôts de pétrole ont été bloqués en Wallonie le 16 novembre 2018 (Source). Certains Gilets Jaunes belges ont commencé à former un parti pour les élections fédérales belges prévues en 2019 sous le nom de « Mouvement citoyen belge » (Source)
Le 8 décembre, des manifestants réclamant la démission du Premier ministre Charles Michel ont tenté de franchir un barrage antiémeute, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les manifestants. Les manifestants ont jeté des pierres, des fusées éclairantes et d’autres objets sur la police, une centaine de manifestants ont été arrêtés (Source)
Les médias se gardent bien de parler de cette contagion mondiale du phénomène « Gilets Jaunes ». Il ne faudrait pas que ça motive encore plus les Gilets Jaunes Français!! Charge à nous de faire circuler ces informations
https://www.reveillez-vous.fr/gilets-jaunes-la-contagion-…/…
le mépris dont Macron fait preuve.
Gilets jaunes dans la place Paris , Macron on lache rien ! Gilets jaunes sur les Champs Élysées 31 déc 18 - Abonnez vous a la chaîne des Gilets Jaunes sur YouTube https://www.youtube.com/channel/UCKhWMZRG_CN-S8_9UmC6PoA
Une vingtaine de gilets jaunes se sont rassemblés au péage Avignon Sud. Surnommée la fée café, une dame apporte la boisson chaude en vélo quatre fois par jour
A Bergerac ce matin les "Gilets jaunes" vont distribuer de la soupe aux passants et faire signer leur pétition pour demander un référendum d'initiative citoyenne.
« Au revoir Benalla »
Des gilets jaunes chantent sur les Champs-Elysées à quelques heures du passage en 2019.
L'année commence en chanson !
Elle est belle la république en marche !!!
La police de castaner a ciblé les Gilets Jaunes avec la sinistre grenade GLI-F4, causant des mutilations.
En réponse à ces graves violences Policières du régime macron, des avocats portent plainte contre l'Etat, espérant l'interdiction de cette arme de guerre face à des civils.
Les gilets jaunes du rond point de Creysse près de Bergerac se sont rassemblés pour fêter le passage à la nouvelle année dans une grange à Maurens. Et promettent de rester mobilisés !
Alors voilà la situation à Paris à 18h hier ! Même plus le droit de traverser la route (car ça les enmerde et ensuite gazé. Sans parler de ce que un CRS ma dit quand je lui ai dit que personne peut nous empêcher de traverser.
Le CRS : "Nous sommes la police on a le droit de vous retirer votre droit de liberté !"
Mais où va le monde ! !
Pour ce quatrième week-end de mobilisation, plusieurs élans de solidarité se sont manifestés au péage de La Barque. Les "gilets jaunes" se sont réunis pour une minute de silence en hommage à Théo